Une évocation intimiste de Colette.
Dans « l’antre » de l’écrivain, à cette heure solitaire – l’aube qu’elle aimait tant –, parmi le désordre des papiers écrits, jetés, repris, une femme se confie, s’émeut, se révolte, s’abandonne à la magie du « passé » qui la conduit vers la source intarissable de son enfance où elle plonge sa plume d’écrivain.
Peu à peu, au fil des mots malaxés, questionnés, combattus avec un acharnement gourmand, au détour de ses souvenirs, dont le fil rouge est la naissance d’une vocation à écrire, se détache la figure de son père, l’énigmatique et secret Capitaine Jules Colette.