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Edito septembre 2012

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" Le « Conteur » n’est pas un personnage, il est un paradoxe. En son nom propre, il dit « bonjour » en arrivant, utilise tout ce qu’il est comme une palette pour faire vivre le récit, et atteint son apogée lorsque ses images le dépassent. Il vit la possibilité d’être « en entier avec lui-même » comme disait J.J. Rousseau, et sert des symboles qui sont bien au-delà de lui-même.
Certes, le conteur se tient en un lieu mystérieux, au-delà de tous les personnages, identifications, couleurs ou émotions, un lieu « vide », libre et silencieux qui permet tout le reste, comme le moyeu permet à la roue de tourner. Le jeu de go appelle cela « la liberté est vide au centre ». " CZ