Nous rappelons à chacun que ces éditos appartiennent à Catherine Zarcate. Ces textes ne seront réellement publics qu’une fois édités. Nous cherchons un éditeur... En attendant, le partage, même d’extraits, sur réseaux sociaux est interdit. De même, ne pas les transmettre par internet à vos amis. Nous faisons confiance à nos lecteurs pour leur respect de la propriété intellectuelle. Merci de votre collaboration !

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Edito janvier 2015

Le Big Bang du conte

« Bien commencer, bien lancer une soirée est essentiel. C’est comme un lâcher de pigeon voyageur, comme le pied du danseur qui prend franchement appui sur le sol avant de s’élancer, comme un lancer de balle qui atteint son but ou se perd : le début contient la fin.
Or quand on commence, ce n’est pas toujours évident de se sentir immédiatement libre de se déployer. Il faut installer la relation, établir la confiance, emporter les gens dans une certaine ambiance, créer un univers. Tout cela en quelques secondes et mots bien choisis.

Faudrait-il alors opter pour des débuts « léchés », impeccables, très « en place », sans prise de risque ? Mais cette technicité n’est pas convaincante. Ce qui est fixé devient vite figé. Faudrait-il encore se résoudre au balbutiement, à la maladresse garante du vivant ? Pourtant il est très difficile de rattraper un début raté, hésitant ou confus, alors qu’un début « bien envoyé » embarque immédiatement le public.

Le « sas d’installation », alors - comme ma présentation de la Tampoura ? Ou certains contes très courts, à l’énergie active ? Quant à moi j’en affectionne particulièrement deux qui balancent « gauche/droite » de manière très équilibrante. Lorsque je veux lancer une soirée dans la splendeur du juste milieu et qu’elle y reste, je commence par l’un des deux. J’ai alors le sentiment de surfer entre les cornes du Buffle, dans ce frétillement d’équilibre vibrant et vide - ou si vous préférez, sur la pointe du fléau de la balance.

Pour finir, quelle est la solution sans faille ? Je dirai : puisque le début contient la fin, cherchons le vrai début. Le début de soirée n’est qu’un début secondaire. C’est l’intention qui est le vrai début. C’est elle qui contient toute la soirée. C’est elle qui fait que les gens reçoivent vraiment ce qui est offert. Notre univers n’était-il pas tout entier contenu dans ses prémisses, avant de se déployer en expansion ? C’est le Big Bang du conte !...

Allez, que votre année soit un ciel étoilé !  »

Catherine Zarcate

PROCHAINEMENT
Spectacles

Vendredi 16 janvier 2015 à 20h30, à Paris (13e) :

Contes d’Amour de l’Egypte Antique, par Catherine Zarcate

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« Pharaon se divertit : il a besoin de se délasser. Les histoires s’égrènent et voilà que revivent pour nous les délicieuses rameuses du lac, le prince aux trois destins, la princesse envoûtée et d’autres encore. Ce n’est pas l’aspect colossal de l’Égypte qui nous émeut là. C’est le charme, la bonhomie, la gentillesse, la bienveillance, la tendresse. Car la conteuse suit le fil de l’amour. Toutes les sortes d’amour : pas seulement celui du couple, mais aussi d’un père pour son fils, d’un homme pour son chien, d’un athlète pour son concurrent, d’une sœur pour sa sœur, d’un roi pour son dieu. Ces perles d’amour, ravivées par la parole et le cœur, apaisent notre inquiétude pour le monde. A notre tour, nous pouvons tous goûter le repos qui naît de la bonté juste. »

Durée : 1h30, dès 7 ans

dans le cadre du Festival Le Tour du Conte en 80 Mondes
- Centre Mandapa - 6 rue Wurtz - 75013 Paris
Tarifs : 14 € - 10 € - 7 €
- Réservations : 01 45 89 99 00 / centremandapa@yahoo.fr

- Réservations pour les programmateurs : Nicolas Montarry 06 46 64 27 69 / prod@catherine-zarcate.com


Samedi 31 janvier 2015 à 20h, à Paris (13e) :

Krishna Lila, par Catherine Zarcate

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Ce récit, extrait de l’Épopée du Mahâbhârata, conte l’enfance lumineuse et agitée de Krishna, le Dieu de l’Amour.

Avec humour, le mythe montre comment le délicieux Krishna fait des farces gracieuses, se joue d’une démone travestie en adorable nourrice, détruit serpents et oiseaux monstrueux, devient le guide des siens, et de sa flûte, enchante ses amoureuses…

Durée : 1h30, dès 10 ans

dans le cadre du Festival Le Tour du Conte en 80 Mondes
- Centre Mandapa - 6 rue Wurtz - 75013 Paris
Tarifs : 14 € - 10 € - 7 €
- Réservations : 01 45 89 99 00 / centremandapa@yahoo.fr

- Réservations pour les programmateurs : Nicolas Montarry 06 46 64 27 69 / prod@catherine-zarcate.com

FORMATIONS
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Atelier annuel

Printemps 2015 / Printemps 2016
L’Atelier des Lents - Atelier d’Élan

Catherine Zarcate lance un Atelier annuel, les lundis et mardis tous les deux mois environs, se proposant d’accompagner des projets, des rêves de dire, émanant de personnes aimant le patrimoine immatériel de l’humanité : contes, mythes, épopées.

Texte de présentation de l’atelier, modalités d’accès, dates, tarifs et autres renseignements dans le document téléchargeable suivant : >> TÉLÉCHARGER
Attention, les dates d’avril 2015 on été modifiées.

Accès facilité aux anciens stagiaires des Vosges (voir document téléchargeable).
Le programme Afdas avec le contenu détaillé est disponible sur demande à : info@catherine-zarcate.com

J’AIME
Les Editions Diane de Selliers

Les Editions Diane de Selliers

Je ne résiste pas à vous montrer quelques livres sublimes touchant les plus beaux textes de l’humanité. Ah ! Si la culture et les lieux de culture traitaient la matière du patrimoine aussi bien, comme je serais heureuse ! 

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Le Ramayana, de Valmiki
voir la présentation >

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Le Cantique des Oiseaux, de Farid Uddin Attar
voir la présentation >

JE RECOMMANDE
Festival, colloque, événement

Le Tour du Conte en 80 Mondes

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du 11 janvier au 14 février 2015

Au Centre Mandapa
6 rue Wurtz - 75013 PARIS
Métro Glacière

Télécharger le programme >>

Contact : 01 45 89 99 00 / centremandapa@yahoo.fr


Baba Yaga et son isba

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Colloque pluridisciplinaire sur la sorcière des contes populaires russes

Le 16 et 17 janvier 2015 à l’ENS Paris 5

en savoir plus >


Un samedi pour conter
samedi 17 janvier 2015

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par Bruno de La Salle

> atelier : Pays natal pays rêvé
> veillée : Le chant de l’odyssée d’Homère

en savoir plus >>

Présenté par Nathalie Leone et Elisabeth Salesse
à l’Espace Jemmapes, 116 Quai de Jemmapes - 75010 Paris (Métro Gare de l’Est)

Tarifs : 30 € (forfait), 25 € (atelier), 10 € (veillée)
- Réservations : 01 48 03 33 22 / reservation-ej@asso-crl10.net

JE PARTAGE

Les textes ci-dessous sont des réactions à l’édito de décembre « Le Merveilleux ».

« Catherine,

Merci pour cet édito lumineux et éclairant.
Il me fait comprendre entre autres, ce que j’aime tant dans le roman "Dalva" de Jim Harrison : dans ce récit, l’héroïne Dalva est vraiment "un être en connexion avec la nature", et quand elle traverse les grands espaces américains, c’est avant tout son chemin au cœur de l’intime :
« Maintenant l’obscurité ne semblait pas tant descendre qu’engloutir lentement les montagnes à partir de leur base, comme si la terre elle-même diffusait les ténèbres....
J’ai baissé les yeux vers mon corps, mes bras, mon ventre et mes cuisses dorés par la lumière du feu... »

Le merveilleux n’est jamais loin.
Amitiés »
Catherine Caillaux


« Chère Catherine,

Oui - ce que je retiens surtout du dernier texte qui ouvre ta newsletter c’est : "Il y a des silences à inviter."

Alors je vois que tu as fait une promenade du côté de « Celle qui aime le silence » MERTSEGER, déesse égyptienne, fille de Maât et celle qui ne révèle ses secrets qu’aux justes de voix.

Au début de mes stages je commence toujours par dire quelques citations à propos du silence et de le mettre au même niveau que la parole. Bien vu ! »

Sam Cannarrozzi