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Spézet, village breton des montagnes noires, à l’ouest du monde, c’est là que je suis né en 1956. C’est là que je grandis et découvre les contes et légendes dans les livres. Bien plus tard je rencontre conteurs et conteuses.
Un soir d’automne de l’année 1999, à l’âge idéal selon Pierre Jakez Helias, je rejoins un atelier contes. L’été suivant, je me lance pour la première fois en public lors du festival « Passeurs d’histoires » de Baden. A cette première, (...)
Spézet, village breton des montagnes noires, à l’ouest du monde, c’est là que je suis né en 1956. C’est là que je grandis et découvre les contes et légendes dans les livres. Bien plus tard je rencontre conteurs et conteuses.
Un soir d’automne de l’année 1999, à l’âge idéal selon Pierre Jakez Helias, je rejoins un atelier contes. L’été suivant, je me lance pour la première fois en public lors du festival « Passeurs d’histoires » de Baden. A cette première, d’autres fois viennent s’ajouter et c’est en tricotant ces histoires que je deviens conteur.
Par la suite je rencontre un maître dans l’art du conte, Henri Gougaud, auprès de qui j’apprends beaucoup.
Au fil des années, je partage des contes et légendes issus de la tradition orale ou des récits mêlant tranches de vie et imaginaire avec des jeunes et des moins jeunes dans des lieux très variés en intérieur comme en extérieur lors de balades.
Parfois la parole est partagée dans un duo de conteurs ou de musicien avec le compositeur Pascal Lamour ou la harpiste Marie Conan.
Certains contes de mon répertoire sont sans doute nés en Bretagne. D’autres portés par le vent du large ont fait escale et ont pris racines. Les contes sont de grands voyageurs.
Les histoires que je raconte avec mon accent breton du bout du monde sont issues de la tradition orale. Elles sont universelles, intemporelles et voyagent dans les sept directions du monde.
Pour moi les conteurs sont des colporteurs de mémoires, des Jean des merveilles qui veulent aller au bout du vrai alors que beaucoup se satisfont du semblant. Je pense que les contes ne sont pas fait pour endormi les enfants mais sont là pour éveiller les adultes.
Je propose aussi une causerie sur les fantômes dans les contes.
2 Actualités publiées
Passages - publié le 30 mai 2017
Passages est un spectacle original issu de la rencontre entre un conteur et un musicien. Les contes de Remy Cochen viennent du fond des âges, portés par le souffle et croisent les musiques empreintes de tradition et de magie du compositeur Pascal Lamour.
"La lettre au matelot" - publié le 1er octobre 2008
Du temps où seule la force du vent faisait avancer les navires, les marins partaient en mer pour de longue campagne. A terre, les femmes écrivaient parfois pour donner des nouvelles du pays. Et les nouvelles parlent de Marie et Mathurin, lui en mer pour plusieurs mois, elle à terre avec l’enfant au berceau.
Une nuit, un mois à peine après le départ de son homme, un courant d’air réveille Marie. La chambre est baignée par une étrange lueur. Marie voit son Mathurin, dégoulinant d’eau de mer, penché sur le berceau de l’enfant. Marie se lève, mais sitôt les pieds sur le sol, elle se trouve plongée dans l’obscurité. Mathurin a disparu.
Rêve, vision, prémonition ? De nombreux récits de Bretagne parlent de ces apparitions, de signes annonciateurs d’évènements très souvent dramatiques. Ce sont les intersignes que l’on redoute de voir un jour. Alors, peut être pour conjurer le sort, une femme écrit à la lueur de la chandelle, espérant le retour prochain de son mari. Il verra à son retour combien les enfants ont grandi.