Suivant le parcours d’un voyage réel en Égypte, ce recueil de contes commence à l’époque des fouilles du siècle passé, propose un instant de grâce délassant auprès d’un Pharaon, pour emporter ensuite le lecteur vers l’Égypte antique, au cœur du monde mythique.
Il nous offre la possibilité de nous approcher de manière vivante de ces grands textes, sentir leur profondeur mais aussi leur humour, de vibrer avec le sentiment de justice et de l’amour inconditionnel.
Catherine Zarcate s’est attachée à rendre au mythe toute la finesse de sa relation à la nature, en mettant en valeur sa vitalité : Thot sourit et joue, Isis pleure ou rit quand elle a oublié en quoi elle a transformé Horus ; on s’amuse de Seth se faisant duper ; on s’émeut avec lui quand une divinité rappelle les conséquences inexorables de la conscience : "puisque tu t’es jugé toi"même…".
Le recueil est conçu pour que le voyage puisse devenir un parcours intime. Les symboles, devenus vivants, y sèment des questions comme chuchotées par les dieux eux-mêmes : Sommes-nous en équilibre sur la barque de notre vie ? Comment notre terre y aime-t-elle notre ciel ? Que créons-nous avec notre parole, lumière ou chaos ? Innombrables sont les questions que le lecteur saura éveiller en lui, tant les résonances intimes des mythes sont riches.
Contes des Sages de l’Egypte Antique, Catherine Zarcate
Le Seuil Editions, parution le 07 novembre 2013
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Il peut arriver qu’on nous propose pour un stage une salle encombrée, à la propreté douteuse. Si on a la possibilité d’y faire le ménage, de déblayer, ce n’est pas si grave : faire propre avant de travailler, enlever l’inutile, laver le sol, dégager les coins où l’énergie et la poussière stagnent, purifier l’air et chasser les scories des cogitations qui nous ont précédées, deviennent alors des gestes fondateurs qui transmettent le respect que nous portons à notre art et le besoin de le voir se déployer dans une certaine qualité de vide.
Ainsi nettoyé, l’espace devient accueillant, disponible, neutre, prêt pour nos recherches.
Comme il est important, ce moment de soin de notre espace de travail ! Le rythme du balai y devient attention, puis apaisement, méditation, chanson, ouverture. Car ce vide que l’on crée, en réalité, on le crée à l’intérieur de soi. Ensuite, la qualité du travail entier semble en surgir : « bien commencer » contient l’évènement complet.
Dans les pratiques anciennes, ces gestes étaient rituels et participaient de la sacralité des événements. Beaucoup de techniciens de nos théâtres le font naturellement. C’est leur dernière touche, quand tout est installé : avec au cœur le goût du travail bien fait, ils effacent leurs propres traces de pas sur la scène pour laisser place à…
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